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NOTRE ÉCOLE "Entre Loir et Conie" (2 sites : Donnemain et Moléans) :
Adresse : École communale - 2, rue Jules Ferry - 28200 Donnemain-Saint-Mamès. Tél. : 02.37.66.04.31 ou 02.37.44.14.60.
Elle fonctionne en regroupement pédagogique avec les communes de Moléans et de Saint-Christophe. L'école de Donnemain-Saint-Mamès accueille les classes maternelles et les classes de CP et CE1, celle de Moléans les classes de CE1 / CE2 et CM1 / CM2.
Une cantine et une garderie accueillent les enfants dans l'enceinte de l'école de Donnemain. Une cantine existe également à l'école de Moléans.
Enseignants et élèves disposent d'ordinateurs et de Tableaux Blancs Interactifs.
Professeurs des écoles : Hélène Noblet (directrice) CM1 / CM 2 (Moléans) - Clément KERDONCUFF CE1 / CE 2 (Moléans) - Fanny Isambert PS / MS (Donnemain) - Amandine Masoni MS / GS (Donnemain) - Morgane Hochet GS / CP / CE1 (Donnemain).Elise BOISSIERE
Services scolaires : Angélique Taranne - Jessica Guillaumain (classes maternelles).
Accueil de loisirs : Ouvert de 07H30 à 18H30 le lundi, mardi, jeudi et vendredi. Pour le mercredi, prière de s'adresser à la Mairie de Moléans, tél : 02.37.96.18.98.
Animatrices : angélique Taranne et Jessica Guillaumain. Tél. : 02.37.66.04.31. Structure fermée en août, pour les petites vacances, prière de s'adresser à la Mairie de Moléans, tél : 02.37.96.18.98.
Cantines scolaires : Roselyne Bernet (Donnemain)Tél : 02.37.66.24.27. Gaelle Desaunay (Moléans)
Surveillance car de ramassage scolaire : Angélique Hélier. Tél : 02.37.96.18.98.
Ménage dans les écoles : Marie Mbrenga (Donnemain) - Angélique Hélier (Moléans).
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NOTRE VILLAGE :
Donnemain-Saint-Mamès se situe à 6 kilomètres de Châteaudun.
Les habitants s'appellent les Mamésiennes et les Mamésiens.
Superficie de la commune : 1.278 hectares.
Nombre d'habitants : 720 (population totale - donnée INSEE 2019).
Notre commune est traversée par deux rivières : le Loir et la Conie.
La visite de notre commune est très agréable en venant du hameau de Dheury.
Il faut s'arrêter sur le petit pont de la Conie...
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...et admirer d'un côté l'ancien lavoir au toit de rouche...
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...et de l'autre le joli moulin où coule une eau claire et bruyante, alimentée par une source si pure que la tradition la gratifiait de privilèges de guérison.
Ne portait-elle pas le nom de Saint-Mamert ?
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C'est de là qu'on découvre devant soi, au sommet d'une petite côte, une grande partie des habitations de Donnemain-Saint-Mamès que domine une jolie flèche rustique.
La Commune de Donnemain-Saint-Mamès est très étendue et s'avance sur la plaine jusqu'à Jallans, Châteaudun et Marboué. Un important lotissement s'est implanté dans cette direction. La proximité de Châteaudun n'a pas entamé le caractère propre de Donnemain-Saint-Mamès où sérénité et quiétude sont synonymes de qualité de la vie. Elle est partie prenante dans de nombreux syndicats et regroupements intercommunaux et la présence active d'associations culturelles et sportives contribuent à sa chaleureuse animation.
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NOTRE ÉGLISE :
D'une architecture qui peut être qualifiée de banale, son origine date du XIIème siècle, remaniée probablement au XVIème siècle. Parties anciennes : les petites ouvertures romanes au Nord, les modillons au long de la nef et rampant aux deux pignons, le pignon occidental est surmonté d'une assez jolie croix en pierre. Le clocher, d'une architecture contestable date de 1837. A l'intérieur, le chœur et la nef sont séparés par une grille ornementale en fonte avec décor de grecque et entrelacs, balustrade de communion en fonte (1er Empire probablement). Le mobilier du XVIIIème siècle est assez complet : chaire, confessionnal, deux retables secondaires à l'entrée de la nef ; le retable principal a été dissocié. Christ en croix, XVIIème siècle. Tabernacle, XVIIIème siècle. Dans le chœur, trois tableaux : "Jésus et les disciples d'Emmaüs", "La Sainte Famille" et "La Vierge à l'Enfant et Sainte Martine". Pierre funéraire extérieure de 1785. |

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"La Sainte Famille"
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"Jésus et les disciples d'Emmaüs"
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"La Sainte Famille" de l'église de Donnemain-Saint-Mamès est une reprise sans doute tardive (XIXème siècle), et avec des variantes, de la composition de Raphaël (1483-1521). "La Sainte Famille", dite "La Grande Sainte Famille de François 1er", est conservée au Musée du Louvre.
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Composition originale, peut-être exécutée par un peintre français au cours du XVIIIème siècle.
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"La Vierge à l'Enfant avec Sainte Martine"
Comme l'indique le cartel "Donné par l'Empereur" figurant sur le cadre du tableau, il s'agit d'une copie du tableau de Pierre de Cortone exposé au Musée du Louvre. De nombreuses copies de tableaux du Louvre furent commandées au XIXème siècle par la Direction générale des Beaux-arts, afin de servir au décor d'églises rurales dépourvues de tableaux ou d'objets liturgiques, mais aussi pour remplacer des œuvres d'art détruites pendant la période révolutionnaire. Ce tableau est une copie réalisée par Madame Eugénie Desaugiers en 1854.
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"St Mamès : la légende" |
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"St Mamès : Patron des bergers" |
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"La Conie" |
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"St Fiacre : Patron des jardiniers" |
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Vitraux réalisés par Atelier LOIRE (2004)
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"Saint Mamès : la légende"
La légende raconte qu'un ermite vivait dans une grotte sur la façade nord de l'église, du côté de la vallée. Il n'existait pas de pont sur la rivière à cette époque là et le passage à gué, bordé de gouffres, était dangereux. Par les nuits sombres, les voyageurs attardés couraient de grands périls mais le bon ermite veillait sur eux. Accompagné de son falot et de son chien fidèle, il leur tendait une main secourable. C'est à ce dévouement de l'ermite de Saint Mamès, à son action charitable de donner la main que le bourg devrait son nom de Donnemain.
"Saint Mamès : Patron des bergers"
Martyr de Cappadoce et Saint Patron de la Commune.
Mort martyr à Césarée de Cappadoce, il était déjà populaire au début du IVème siècle dans tout l'Orient. Saint Basile et Saint Grégoire de Nazianze parlent de lui avec fierté et lui ont décernés les plus grandes éloges. C'est par leurs sermons que nous apprenons qu'il était un simple berger, n'ayant pour fortune que sa houlette et une maigre besace, vivant en solitaire dans les bois de la montagne avec une extrême frugalité. Il s'était fait des amies dans la forêt : les biches et les chevrettes qui venaient autour de lui comme des animaux domestiques. De leur lait, il fabriquait du fromage pour les pauvres. Elles étaient toutes là quand il mourut martyr, éventré, sous l'empereur Aurélien, en confessant sa foi en Jésus Christ. Ses reliques, qui étaient dans une basilique de Constantinople, se trouvent actuellement à la cathédrale Saint Mammès de Langres en Champagne, où elles furent transférées au temps des croisades.
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Vitraux réalisés par Atelier LOIRE (2004)
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"La Conie"
Une rivière très fantasque traverse la Commune d'est en ouest.
En 1627, le poète Raoul Boutrais décrivait déjà la Conie en la qualifiant de «Protée, incapable d'arrêt», à l'image du dieu marin de la mythologie grecque qui avait le don de changer de forme à volonté. Dans le fond marécageux de la vallée pousse une grande diversité de plantes aquatiques, dont une espèce de long roseau, appelé «rouche» par les gens du pays, qui servait jadis pour la couverture des maisons.
"Saint Fiacre : Patron des jardiniers"
Par le passé, le hameau de Dheury à Donnemain-Saint-Mamès se caractérisait par l'abondance des cultures maraîchères.
Issu de la noblesse irlandaise où il avait été élevé et éduqué de belle manière, Saint Fiacre, au cours du VIIème siècle, choisit de quitter sa famille et ressent le besoin de s'exiler. Il commence un voyage vers la Gaulle. Il consacre en chemin son temps à la prière et dispense des soins aux malades. Il se fixe enfin en Brie, près de Meaux en forêt de Breil, où il mène quelques temps une vie d'ermite. Il ne tarde pas à acquérir une grande renommée, les malades, bientôt, viennent le voir de plus en plus nombreux et de plus en plus loin. Il leur assure l'hospitalité et le réconfort grâce aux ressources de son potager dont il récolte fruits et légumes et plantes médicinales. Bientôt, il adresse une demande à l'évêque Saint Faron, frère de Sainte Fare, pour obtenir un terrain plus grand et pouvoir subvenir aux besoins de ses malades.
Pour son savoir-faire, Saint Fiacre est, depuis cette époque, le patron des jardiniers et il est représenté comme un moine capuchonné tenant dans sa main droite une bêche et dans l'autre un livre. Il sera également plus tard le patron des conducteurs de fiacre.
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Au fond de la nef, deux belles statues du XVIème siècle, bois polychrome : "Sainte Anne et la Vierge" et "Vierge à l'enfant".
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Au fond de la nef : Oculus |
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